About Alea review
Alea is an artist’s review in boxes. It focuses on free urbanities, that means on the citizen’s uses beyond control or prescriptions that may be stated by the legislators and rulers of the city in many ways, on a functional, institutional or commercial mode. This unpredictable nature of urban habits is difficult to seize according to technical analyses logics and so often neglected, ignored or condemned by public authorities. So, the policeman, just like the passer-by, will note the ability of the citizens looking at their marks. That’s why the review favours invitations to seasoned observers, “everyday experts” to produce readings of the city in the form of artistic inquiries.
A guest —user, artist, curator, researcher— develops a practice and reflection, a reflection in practice or a practice of the reflexion on free urbanities through two reading levels:
– A statement as a highlight is deployed though the pages: it is conceived to be readable on a human body’s scale when stuck in the urban space;
– A textual and/or visual corpus corresponding to a urban survey associated with working documents is articulated with a conversation: it is conceived to be readable on the page’s scale.
The review has been created on a principle of one-sided A3 boxes. The number of pages is determined according to the surface to be invested the day of its launch. The pages are collated with binders so that they can be separated and redisplayed if needed. Each issue’s publication gives rise to an encounter on the walls where the rvue is displayed. As this editorial form is focused on the public space, a downloadable and printable PDF under the license Creative Commons BY-SA is hosted on the Éditions Carton-pâte website. The economic model of the review is based on donation, economy of means and self-publishing. It enables a flexibility and reactivity in line with the emergency of a procedural and/or situational artistic practice and with the daily temporality of the spaces in which it is inserted on the occasion of its diffusion, in vivo in the city or online on the Internet.
Alea est une revue d’artiste en placards. Elle se concentre sur les urbanités libres, c’est-à-dire sur les usages des citoyens, au-delà du contrôle ou des prescriptions qui peuvent être énoncés par les législateurs et les gouvernants de la ville de maintes manières, que ce soit sur le mode fonctionnel, institutionnel ou commercial. Ce caractère imprévisible des mœurs urbaines est difficile à saisir selon des logiques d’analyse technique, et donc souvent négligé, ignoré ou réprouvé par les pouvoirs publics. Ainsi, le policier autant que le passant aura tendance à constater les attitudes des citoyens par la présence de leurs traces. C’est pourquoi, la revue privilégie des invitations à des observateur·rices aguerri·es, des « expert·es du quotidien », pour produire des lectures de la ville sous forme d’enquêtes artistiques.
Un·e invité·e — usager·e, artiste, curateur·ice, chercheur·se — déploie une pratique et une réflexion, une réflexion en pratique ou une pratique de la réflexion sur les urbanités libres à travers une publication à deux niveaux de lecture :
– une piste de réflexion faisant office d’exergue se déploie sur les pages : elle est pensée pour être lisible à l’échelle du corps lorsque la publication est placardée dans l’espace urbain ;
– un corpus textuel et/ou visuel correspondant à une veille urbaine associée à divers documents de travail s’articule avec une conversation : il est pensé pour être lisible à l’échelle de la page.
La revue est conçue sur un principe de placards A3 imprimés recto. Le nombre de pages est déterminé en fonction de la surface à investir le jour de son lancement. Les pages sont assemblées avec des relieurs d’archives afin de pouvoir être dissociées et ré-affichées au besoin. Chaque publication d’un numéro de la revue donne lieu à un temps de rencontre à l’endroit où la revue est placardée. Cette forme éditoriale étant tournée vers l’espace public, une archive PDF téléchargeable et imprimable sous Licence Art Libre est hébergée sur le site des Éditions Carton-pâte. Le modèle économique de la revue est basé sur le don, l’économie de moyens et l’auto-édition. Il permet une souplesse et une réactivité en phase avec l’urgence d’une pratique artistique processuelle et/ou situationnelle et avec la temporalité quotidienne des espaces dans lesquels elle vient s’insérer à l’occasion de sa diffusion, in vivo dans la ville ou en ligne sur Internet.